Voici le compte rendu de quelques
jours que nous venons de passer à Amsterdam autour du nouvel an.
Heureusement qu'il n'y a pas que boulettes de viande, "frikadel",
saucisse de boeuf crue, et gouda en dés ou en tranche dans cette ville…
Mes sources: un croisement des recommandations de l'hôtel (le
Conservatorium) et quelques recherches web, notamment sur le Guardian.
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La fine gastronomie Hollandaise: saucisses de boeuf crues et gouda |
Indonésien: Blawe
Un
excellent restaurant indonésien pour commencer, qui semble une
référence. Situé dans un quartier calme à l'extrémité ouest du
Vondelpark, la décoration est moderne, une série de petites salles
chaleureuses sont créées par des partitions, des escaliers. Nous avons
dévoré les Rijstafel, cet assortiment de plats indonésiens créé pour les
colons Néerlandais afin qu'ils puissent impressionner leurs visiteurs.
Curry de poisson, de boeuf, noix de coco, brochettes grillées au satay,
sambals… tout avait du goût et une indéniable puissance…
Poissons et fruits de mer: Visaandeschelde
Dès
l'entrée on sent l'institution, la référence, avec un accueil aimable,
une salle comble mélangeant habitués et touristes. Le cadre comme la
cuisine m'ont surpris par leur sophistication. Huitres de la mer du
nord, salade homard et foie gras, saint jacques au bouillon de poulet,
puis un grand choix de plats de poisson, soit des références de la carte
(bouillabaisse, homard plancha…) soit des propositions modernes (bar,
turbot, dorade en version "gastro-inventive"). Un excellent dîner.
Thai: Take Thai
Nous
cherchions un restaurant sans menu de la Saint Sylvestre pour le 31 au
soir. On nous a conseillé ce gentil Thai, joli cadre contemporain, avec
une carte plutôt courte (pas de poulet aux feuilles de baiteuil
malheureusement…) mais une réalisation rassurante avec du goût et des
herbes. Nous ne demandions pas autre chose.
Asiatique fusion: Taiko
Pour
le dernier soir nous sommes restés dans notre hôtel pour tester son
restaurant phare, Taiko. Un restaurant asiatique haut de gamme dans un
hôtel de luxe: dit comme ça on craint le pire. Mais fusion ici signifie
que dans une carte à 80% japonaise il y a quelques ajouts chinois (2 ou 3
propositions de dimsums) et thai (1 curry je crois). Sinon tous les
ingrédients sont respectés: décor splendide, 5 mètres sous plafond,
clientèle cossue (amoureux ou tablées d'hommes d'affaires), plats très
bons même si réalisés dans une version légèrement occidentalisée (sushis
avec à peine une trace de wasabi, maki plutôt "à la Californienne" que
dans les canons orthodoxes japonais…)
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